Rencontres d’Anciens et jeunes; Cabrettaïres et Accordéonistes locaux:
Jean BONA
Pierre LADONNE
Joseph RUOLS
Jean Claude ROCHER
Jean Claude ROCHER et Pierre CAPEL
ISABELLE NOYGUES René VERDIER
Altero BETTI avec Marcel CLERMONT
René SAGET avec Marcel CLERMONT
Véronique LOISON en compagnie de la Marraine Sylvie PULLES la reine du folklore Auvergnat
Didier TOMA et Jean Pierre DELBERT
Pierre CAPEL Geneviève MARONCLES
Jean BONA et Hervé CAPEL
Roger LEYBROS et Marcel CHARMES
Pierre CAPEL Pat CAUMON et Michel CANTOURNET
Jean BONA _ Pierre LADONNE _ Marcel CLERMONT
Roger, Fabienne, Ludo, Patricia, Pierro
René VERDIER Jean-Claude RIEU
Paul VALETTE, Marcel CLERMONT, Simonne SERRE
Le groupe de « Cabrettes et Accordéons des Burons de PAILHEROLS »
avec Sylvie PULLES
Jean BONA une grande histoire de Cabrettaïre !
Altero BETTI une passion d’accordéon !
Jean ALSAC
Jean-Claude ROCHER
René SAGET « Le roi de la bourrée »
Paul VALETTE
Michel DEL BARCO et Philippe ROUX
Claude REY
Les MIJOULES
PIERRE CAPEL
Bebert SALAT
Michel FAY le Cabrettaïre a tranché !
Jean SEGUREL
Sylvie PULLES
Les années CLAPIER
Centre France 16/01/2016
Les années THIVET :
Jeannot COUDERT
Nathalie BERNAT
Joseph RUOLS
PULLES family ….
Jean CHASTANG
José Roux nous a quitté !
Un intellectuel de la cabrette a disparu en la personne de José Roux.
Fortement inscrit dans son temps, il fût tout au long de sa vie sensible à la nouveauté, tout en entretenant un rapport étroit avec son histoire. Naviguant entre oralité et écriture, il parcourra le sud du Massif Central à la tête de son orchestre au sein duquel il ne manqua pas de laisser une place importante à la cabrette. C’est par l’intermédiaire de son père qu’il découvre Jean-Marie Valadier, un des seigneurs des bals musette, réfugié à Figeac après une existence parisienne tumultueuse (voir ouvrage Bouscatel[1]).
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Yannick LEYBROS
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Mercredi 6 avril 2022, Adieu EDMOND
De 1968 à 2000, l’orchestre Edmond Clapier a fait danser des générations de Cantaliens :
« On était devenu comme des vedettes »
Publié le 16/01/2016 http://www.lamontagne.fr/…/de-1968-a-2000-lorchestre…
Irrésistible sur scène, l’orchestre Edmond Clapier a écrit parmi les plus belles pages de l’histoire des bals populaires du Cantal. Retour sur ces années, en trois volets avec d’abord Mireille. La chanteuse et guitariste nous confie ses souvenirs.
Elle se concentre un instant. Sa main gauche glisse sur le manche de guitare. Ses doigts pincent timidement quelques cordes. Puis les premières notes s’échappent et l’étincelle brille à nouveau dans ses yeux. « Ça y est, je l’ai retrouvée, cette chanson s’appelle Aux plaisirs des bois ». À l’évocation des soirées passées sur scène, en famille avec Marie et René, ses parents, et son frère Edmond, Mireille est submergée de souvenirs heureux. À eux quatre, ils formaient le célèbre orchestre Edmond Clapier.
Quand et comment a débuté l’aventure avec l’orchestre Edmond Clapier ? Mon père avait appris la musique quand il était prisonnier en Allemagne pendant la guerre, mais il jouait déjà de l’accordéon et faisait des bals. L’orchestre Edmond Clapier a été créé à l’automne 1967, quand un copain nous a fait faire un mariage. Mon père était à la batterie, ma mère au tambourin, mon frère à l’accordéon et moi je chantais, je jouais de la guitare et de l’orgue. Mais notre premier bal date de décembre 1968, pour le banquet des pompiers à Paulhac. Après, on faisait un bal par mois pendant l’hiver chez Madame Pichon à Tanavelle et au café de Paulhac, sans compter les banquets.
Vous étiez très jeune à l’époque. J’avais 13 ans et demi. Je préparais mon certificat d’études. Papa m’a appris les bases de la musique en une veillée. On travaillait les morceaux le soir et pendant les vacances. On avait les partitions de musique qu’une dame vendait à Saint-Flour. La chanson sortait le lundi et on la jouait le samedi dans les bals. Plus tard, Jean Ségurel nous prêtait les cahiers de son répertoire.
Vous n’aviez jamais le trac ? Pas lorsqu’il s’agissait d’un bal car les gens dansaient. Mais on a eu fait des banquets où le public était assis et là, j’étais tétanisée.
La formidable carrière de l’orchestre Clapier a duré plus de 30 ans. Mais c’est avant tout une très belle histoire de famille. C’est ça. Quand papa est décédé en 1986, on a eu un batteur de remplacement et mon fils Alain a pris la suite. Déjà, à 5 ans, quand on allait jouer en juillet et août les mercredis après-midi à Prat-de-Bouc et les samedis à Coltines, il prenait la guitare ( rires). Puis il a appris la musique en 6 e et rejoint le groupe. On a joué comme ça jusqu’en 2000.
« Il y en même qui se sont marié grâce aux Clapier »Il fallait tout faire, installer les instruments, jouer et repartir pour rejouer le lendemain… Après on avait un fourgon, mais au départ on avait une traction. Une fois en hiver, à Cézens, on avait une DS break noire et il est tombé 80 cm de neige. Le comité a arrêté le bal. Les gens nous ont aidés pour partir, comme à Laveissenet, pour le bal des pompiers où il avait fallu mettre les chaînes. On jouait le vendredi de fête, le samedi, le dimanche et le lundi, pour le retour de fête, comme à Chaudes-Aigues où on montait sur un char fleuri. Le seul souci en trente ans est arrivé à Neussargues, lorsque des jeunes avaient jeté des boules de neige sur la scène et que ça a grillé les amplis. C’est la seule fois.
Qu’est-ce qui a fait votre succès ? L’ambiance et une véritable amitié avec le public. On est toujours resté simple, malgré la notoriété. Les gens dansaient tout le temps sur du moderne, du musette ou du folklore. On connaissait la cadence et on entraînait les gens avec nous. On jouait de 20 h 30 à 2 h 30 du matin, sans interruption. Maman roulait des cigarettes tout en jouant du tambourin, et parfois, elle réveillait papa qui s’endormait à la batterie. Les gens nous disent que c’était la bonne époque. Il y en a même qui se sont mariés grâce aux Clapier.
Beaucoup de spectateurs aimeraient danser une fois encore avec l’orchestre Edmond Clapier. Pensez-vous que cela soit possible ? Tout le monde a dit qu’il faudrait jouer à nouveau, remonter l’orchestre pour une soirée. Ça se fera peut-être.
è Samedi prochain. Deuxième volet avec Edmond, accordéoniste qui donna son prénom à l’orchestre des Clapier.
David Allignon
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