La fête du battage à l’ancienne à battu les records d’affluence!
Ce retour dans le temps a connu une fréquentation accrue et un succès au-delà des espérances La fête de la batteuse a fait grand bruit Le public a honoré les traditions en venant, nombreux, assister aux présentations et démonstrations des coutumes d’antan.
Tous les ingrédients de la réussite étaient réunis, dimanche, au musée des traditions Clément-Besombes. Soleil généreux mais température raisonnable, locaux soigneusement nettoyés et réa-agencés, expositions minutieusement préparées. L’air fleurait bon le temps passé, la bonne humeur et la simplicité. Dès l’ouverture, à 10 heures et alors que l’installation des vieux tracteurs battait son plein, le public affluait déjà, curieux, joyeux et… gourmand. Il faut dire que la fête du battage tire aussi son succès des bourriols et pompes grasses que, dès samedi, les bénévoles avaient préparé en quantité. Une confection que Manu Barbazange et Raymonde Desaymons poursuivaient sans relâche toute la journée, jusqu’à la dernière louche de pâte. « Nous avons passé plus de 35 kg de farine et pourtant, on en a manqué ! ». En attendant les démonstrations de battage, le public découvrait l’Ostal roge, son étable et sa grange, guidé par Julie Bouthier, Monique Besombes et Jean-Claude Malarange. L’artisanat complétait le thème de la fête : sculpture sur pierre, sur bois et bois flotté, tressage, peinture sur toile et visage.
Lles botteleuses d’autrefois n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui. À l’heure du battage au fléau, les femmes de l’association sont passées à l’action. Un vannier montrait son art. Aussi la vannerie suscitait curiosité et questions variées. Joseph Laygues et Yveline David y ajoutaient une touche, avec leurs ouvrages sur l’histoire et la vie d’autrefois. Moments forts très attendus de l’après-midi : le battage au fléau puis le battage mécanique, dans le bruit assourdissant du tracteur, le sifflement des courroies et le dégagement d’une poussière accrochant, mais ô combien odorante.
Battage au fléau et battage mécanique les bénévoles peuvent s’enorgueillir d’une édition parfaitement réussie. Jacques Serre, président, en convient : « Je suis très satisfait. Nous avons disposé de la matière première indispensable grâce à David Brousse, Michel et Isabelle Laribe pour le seigle et à Jean-Pierre Petitout, pour le sarrasin. Merci aussi aux amis qui nous ont prêté des tracteurs et à l’implication des bénévoles ». Et de saluer, par ailleurs, des « voisins » du musée qui, spontanément, ont apporté leur aide. Le président accorde, en outre, une mention spéciale au groupe « Cabrettes et Accordéons des Burons de Pailherols », pour la touche musicale et festive qui a joyeusement agrémenté la fête.
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